Mister France Champagne-Ardenne 2025 : le compte à rebours est lancé
Écrit parEva GARNIERle 30 juin 2025
Ils sont onze, âgés de 18 à 30 ans, à vouloir décrocher l’écharpe de Mister France Champagne-Ardenne 2025. Le week-end dernier, les 28 et 29 juin, les candidats se sont retrouvés pour la première fois au château de Montabert, lors d’un séjour d’intégration placé sous le signe de la cohésion, de l’élégance… et des premières répétitions.

Qui portera l’écharpe de Mister France Champagne-Ardenne 2025 ?
L’aventure a commencé ce week-end pour les onze candidats fraîchement sélectionnés. Les 28 et 29 juin, ils se sont retrouvés pour la première fois au château de Montabert, à Montaulin. Objectif : s’approprier les codes et les exigences du titre. Pendant deux jours, les prétendants ont travaillé leur prestance, créé des liens… et répété les chorégraphies en vue de l’élection régionale, prévue en septembre.
« Ce n’est pas un concours de beauté, c’est un concours d’élégance. »
Pascal Pani, délégué du comité Mister France pour la Champagne-Ardenne
Dès le samedi matin, les candidats ont reçu leur écharpe des mains de Rémi Klein, Mister France Champagne-Ardenne 2024, avant d’entrer dans le vif du sujet : ateliers d’éloquence, répétitions des chorégraphies, conseils de posture et moments conviviaux. Un programme dense pour les préparer à l’élection régionale de septembre, mais aussi à la grande finale nationale prévue le 17 janvier à Paris.
« Ce n’est pas un concours de beauté, c’est un concours d’élégance. La beauté est subjective. L’élégance, non : elle s’apprend. Et nous sommes là pour les accompagner, les conseiller, et les faire progresser », affirme Pascal Pani, délégué régional pour Mister France Champagne-Ardenne, qui encadre pour la deuxième fois les candidats de la région.
Au-delà de l’écharpe
Parmi ces onze hommes originaires de Champagne-Ardenne, les motivations varient, mais pour beaucoup, ce concours reste avant tout une occasion de gagner en confiance. « Pour moi, participer à cette élection, c’est apprendre à accepter certains défauts liés à mon corps, essayer d’aller de l’avant, les assumer et dépasser le regard des autres », confie Louka Huguier, 19 ans, originaire de Romilly-sur-Seine.
D’autres ont déjà une cause à défendre, avant même de décrocher le titre. Gauthier Giordano, 26 ans, pharmacien à Nogent-sur-Seine, veut sensibiliser au gaspillage des médicaments. « On jette énormément de boîtes, notamment de pansements et de médicaments souvent entamés, mais non utilisés. Ce serait intéressant d’autoriser certaines associations à récupérer ces médicaments pour les redistribuer aux personnes qui n’ont pas toujours accès aux soins. » Prochaine étape : deux nouvelles rencontres, les 24 août et 14 septembre, avant l’élection prévue le samedi 20 septembre à l’auditorium de Saint-Julien-les-Villas.