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Aube : les artisans vitraillistes sont inquiets

Écrit parle 2 mai 2022

Le 2 février 2021, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a ouvert une consultation qui se clôturera ce lundi 2 mai. Elle vise à ajouter le plomb à la liste des substances interdites dans le cadre du règlement REACH. Face à cette situation, l’inquiétude règne chez les artisans vitraillistes. Effectivement, le plomb est un matériau essentiel pour la production et la rénovation des vitraux et il n’existe pas de matériau de substitution.

Ainsi, la sénatrice auboise, Vanina Paoli-Gagin et le président du Département, Philippe Pichery, interpellés par les artisans vitraillistes sur ce sujet, ont décidé de monter au créneau pour faire entendre leurs voix en plus haut lieu.

Vanina Paoli-Gagin estime qu’ « il est important de considérer la réalité des acteurs du terrain : si cette interdiction empêchait nos artisans vitraillistes d’œuvrer, dès lors qu’ils ne disposent pas à ce jour de matériau de substitution, je doute que le rapport bénéfice/coût soit très avantageux… Il faut savoir raison garder et préserver nos savoir-faire patrimoniaux. » La sénatrice précise que « le règlement REACH, dont l’objectif principal est de protéger les consommateurs européens en interdisant l’utilisation de substances nocives, fonctionne bien. Je comprends que l’interdiction du plomb, dont les effets nocifs pour la santé sont connus, puisse être envisagée. »

De son côté, Philippe Pichery affirme que « l’Aube en Champagne est la capitale européenne du vitrail. » Le président du département ajoute que « cela fait plusieurs années que le Conseil départemental porte le projet de la Cité du Vitrail qui doit ouvrir ses portes au grand public dans quelques mois. ». Selon lui, « l’objectif est clair : faire connaître ce savoir-faire historique, promouvoir la richesse de notre patrimoine et valoriser nos artisans, le tout dans une logique d’attractivité territoriale. La consultation en cours semble aller dans le sens inverse ! ». Il ajoute que cette norme « pénaliserait notre territoire et remettrait en cause la capacité de restauration d’un patrimoine unique, mais aussi cela de la création contemporaine basée sur un savoir-faire historique. »


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