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« La Beauté sauvera le monde » : 88 villes mobilisées par le dispositif bragard

Écrit parle 5 novembre 2025

Pour sa cinquième édition, l’opération « La Beauté sauvera le monde » s’empare des rues de 88 villes françaises, dont Saint-Dizier et son agglomération, du lundi 3 novembre jusqu’au 23 novembre. Pendant trois semaines, les panneaux publicitaires cèdent la place à l’art : plus de 100 œuvres du catalogue Grand Palais Rmn (Réunion des musées nationaux), signées Monet, Van Gogh ou encore Georges Lacombe, viennent surprendre les passants et réinventer le paysage urbain.

« La Beauté sauvera le monde » bénéficie du soutien de l’association Villes de France, du Grand Palais Rmn et de la Fédération des Trucs qui Marchent. © Ville de Libourne

Une démarche bragarde. Lancée en 2021 par le maire de Saint-Dizier, l’initiative prend de l’ampleur à l’échelle nationale. Après avoir touché 32 villes, 11 régions et 1 million de Français en 2024, « La Beauté sauvera le monde » mobilise cette année 88 villes de toutes tailles et de toutes régions. Jusqu’au 23 novembre, 100 chefs-d’œuvre prennent place sur des panneaux publicitaires et font de la ville un laboratoire culturel pour plus de 3 millions de Français.

« Les paysages dans l’art »

Cette année, l’opération « La Beauté sauvera le monde » présente plus de 100 chefs-d’œuvre, autour du thème « Les paysages dans l’art », dans l’espace public de Saint-Dizier et de son agglomération. Parmi eux, Les Coquelicots de Monet, La Nuit étoilée de Van Gogh ou encore Marine bleue de Georges Lacombe, sélectionnés pour leur présence dans les grands musées nationaux et leur valeur patrimoniale.

Structuré en association, le projet vise à rendre l’art accessible au plus grand nombre. Avec l’appui de l’association Villes de France, il s’ouvre progressivement à d’autres collectivités pour étendre le dispositif sur tout le territoire. En 2025, le nombre de communes participantes est multiplié par trois par rapport à 2024. Soutenu par le ministère de la Culture, le projet pourrait prochainement investir d’autres lieux publics, comme les hôpitaux ou les ambassades, et attire déjà l’intérêt de plusieurs acteurs privés souhaitant l’adopter dans leurs espaces.


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